Le thermalisme en Bourbonnais

 

 

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La région bourbonnaise est riche d'eaux minérales, ce qui a conduit à la création et au développement de stations thermales dès l'époque romaine. Après tout, le Bourbonnais ne tire-t-il pas son nom de Borvo, dieu celte guérisseur associé à l'eau ? Malgré une efficacité indéniable, reconnue depuis 2000 ans, les cures thermales ont souffert d'une désaffection notable en France depuis plusieurs décennies. Victimes du scepticisme d'une partie du corps médical et des coupes budgétaires, démodées et associées à une image vieillotte, les stations thermales ont été à la peine pendant la seconde moitié du XXème siècle.

Aujourd'hui elles se renouvellent, en proposant des activités plus ludiques et variées, des parcours beauté, santé, bien-être, ainsi que des soins adaptés au mode de vie moderne et aux séjours courts. De plus, le désir d'un retour aux médecines douces et naturelles se fait également sentir auprès du public en ce début de XXIème siècle. C'est pourquoi on peut parier que le thermalisme a encore de beaux jours devant lui.

Vous trouverez ci-après une rapide présentation des trois stations thermales de l'Allier : Vichy la plus célèbre, Bourbon l'Archambault et Néris les Bains. S'y ajoutent deux stations thermales historiquement liées au bourbonnais mais aujourd'hui "hors-les-murs":  Évaux les Bains (aujourd'hui dans la Creuse) et Bourbon Lancy (dans la Loire).

 

carte_stations_thermales.jpg (314186 octets) Carte des stations thermales françaises (cliquer pour agrandir)

 

  VICHY 

 

Historique

Connue dès l'Antiquité sous le nom d'Aquis Calidis (parfois Aquae Calidae), littéralement "Eaux Chaudes", la petite cité gallo-romaine se développe sur les bords de l'Allier, car il s'y trouve un gué, bientôt complété par un pont construit par Jules César pendant sa conquête de la Gaule. Trois sources (Chomel, Lucas et Hôpital) sont exploitées par les Romains. Pendant le Moyen-Âge, la ville se replie sur la butte (actuel Vieux-Vichy), et l'activité thermale tombe en sommeil, comme dans tout le pays. Un monastère s'installe dans l'ancien quartier thermal. L'intérêt pour le thermalisme ne redémarre réellement que sous Henri IV, qui créé une Surintendance Générale des Bains et Fontaines Minérales. Les propriétés eaux de Vichy sont progressivement redécouvertes, et Louis XIII pose en 1630 les fondations d'un premier établissement de bains, la Maison du Roy. Au XVIIème siècle, quelques curistes en vue, principalement des aristocrates, encouragés par un médecin de la Cour, viennent en cure (Mme de Sévigné étant la plus connue), et l'eau commence à être mise en bouteille et exportée jusqu'à Paris par bateau. Au début du XVIIIème siècle, Louis XV fait agrandir et moderniser la Maison du Roy. Plus tard, deux de ses filles venues en cure (Marie-Adélaïde et Victoire) se plaignant du manque de confort, font encore agrandir et moderniser les infrastructures thermales par leur neveu Louis XVI. Après la parenthèse de la Révolution, la mère de Napoléon 1er, Letizia, vient prendre les eaux, et à la demande de sa mère, l'Empereur fait aménager le Parc de Sources en centre-ville et améliorer de nouveau l'établissement thermal. Au début du XIXème, la duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI, venue six fois en cure, joue à son tour les bienfaitrices pour la ville, en faisant construire un nouvel établissement de bains, plus grand et plus moderne. La vieille ville sur la butte tombe en désuétude, tandis que la nouvelle ville, Vichy les Bains, sur l'ancien site de la ville antique puis du monastère moyenâgeux, se développe rapidement. La station démarre réellement sous Louis-Philippe, attirant déjà de nombreux curistes français et étrangers, et une usine d'embouteillage est construite pour faire face à la demande. Mais sa transformation en "Reine des Villes d'Eaux", la ville la doit à Napoléon III, qui vient faire cinq cures à Vichy, et décide d'en faire une station thermale de premier rand, digne de concurrencer les stations d'Europe, et notamment d'Allemagne. Il fait réaliser un nombre conséquent de travaux (gare, poste, mairie, routes thermales, parcs, endiguement de l'Allier, Casino...). À sa suite se pressent le Gouvernement et toute la bonne société, et de belles villas sortent de terre pour les accueillir. De luxueux hôtels et meublés sont également onstruits pour accueillir un nombre grandissant de curistes de toute l'Europe et même au-delà. La station étant lancée, la chute du second Empire ne lui nuit pas tellement, et les infrastructures de loisirs se multiplient, tout comme le nombre de curistes, à la Belle-Époque. Après l'interruption de la 1ère Guerre Mondiale, les années folles puis les années trente voient le nombre de curistes exploser, pour atteindre 150 000 (sans compter les touristes). Il y a alors trois établissements de bains, ceux de 1ère classe (Grand Établissement Thermal), de 2ème classe (Bains Callou) et de 3ème classe (Bains Lardy). On trouve aussi un Hall des Sources, permettant un accès dans un lieu unique aux principales sources exploitées, sur le modèle du Trink Hall allemand, qui est présent au bout du Parc des Sources en centre-ville. La seconde guerre mondiale, qui apporte son lot bien connu de drames, notamment en ce qui concerne la ville par l'installation du Gouvernement de Pétain, n'empêche pas celle-ci de se relever, malgré les saccages subis par de nombreux hôtels et une réputation mise à mal. Mais la décolonisation, dans les années soixante (la ville comptait une nombreuse clientèle d'outre-mer), et le désintérêt global pour le thermalisme au profit des villégiatures de bord de mer, font que peu à peu la clientèle déserte la station, qui tombe en sommeil. Depuis une vingtaine d'années toutefois, la ville, au prix d'investissements et de diversification dans les domaines du sport et du bien-être, accolés au thermalisme, qui lui-même semble revenir peu à peu en grâce, voit son attractivité remonter. Elle peut en outre s'appuyer sur les très nombreux aménagements réalisés pendant son âge d'or, qui sont toujours en état de fonctionnement pour la plupart. Le rachat du domaine thermal par la Municipalité (détenu par un Fermier de l'État depuis cinq cents ans), et le classement au patrimoine mondial par l'UNESCO en 2021 devrait venir renforcer ce regain de notoriété. Entre Vichy Célestins et Vichy Saint Yorre, ce sont près de 100 millions de bouteilles qui sont vendues chaque année. On comptait 8 500 curistes conventionnés en 2021, dans les deux centres thermaux (celui de 3ème classe a été reconverti en campus universitaire) et environ 7 000 curistes venus pour des séjours thérapeutiques, ainsi que le double en séjour libre de remise en forme.

Pour ceux qui souhaitent poursuivre leur découverte de Vichy,  vous pouvez consulter la page consacrée à l'histoire de la ville ici

Caractéristiques des eaux

Les eaux de Vichy sont principalement conseillées dans le traitement des problèmes gastriques et digestifs, ainsi qu'en rhumatologie. Elles sont également associées dans les programmes de perte de poids.

Neuf sources sont encore exploitées dans le bassin de Vichy. Quatre d’entre elles sont consommées par les curistes en boisson : Chomel, Grande Grille, Hôpital et Lucas. Celle des Célestins est en accès libre, et est la seule qui soit commercialisée. Les deux sources de Bellerive sur Allier, Antoine et Boussange, sont mélangées pour les soins thermaux, douches ou bains. Celles du Dôme et du Lys, à Abrest, servent à la préparation des boues thermales. La source Lucas est utilisée dans la composition des cosmétiques de la marque Vichy. De plus, les sels extraits des sources minérales de Vichy ou de son bassin servent à la fabrication des pastilles de Vichy. De nombreuses sources, parfois privées, ont été exploitées au cours du temps, dont  Mesdames (à Cusset), Lardy, Parc, Dubois et Prunelle.

Les sources froides :

Vichy Célestins, sans doute la plus connue du grand public, du fait de sa large diffusion commerciale (40 à 60 millions de bouteilles par an), doit son nom au monastère du même nom, fondé au-dessus de la source en 1410, le long des Parcs. L'actuel pavillon date de 1908, et l'accès y est gratuit. On peut également la trouver dans le Hall des Sources. Elle émerge à 22°C, et a un débit de 125 litres/minute. Composition (en mg/l) : bicarbonate 2989, sodium 1172, chlorures 235, sulfates 138, calcium 103, potassium 66, magnésium 10, fluorures 0,5. Sa richesse en minéraux, notamment le bicarbonate, en fait l'alliée de la digestion. Elle contribue également à assainir et illuminer le teint de la peau. Elle est principalement utilisée en boisson, en complément du traitement des sources chaudes..

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BOURBON L'ARCHAMBAULT

 

Historique

La source thermale, qui émerge d'une faille rocheuse, est d'abord recueillie par les Romains dans des bassins et des piscines, dont une en marbre blanc, au sein des premiers thermes. La ville est alors connue sous le nom d'Aqua Borvonis, du nom du dieu celte associé à l'eau et la guérison, Borvo. Les Romains y établissent une garnison. Au Moyen-âge, à l'ombre du château des Bourbons, les installations romaines continuent d'être utilisées, mais se détériorent au fil du temps. C'est pourquoi des travaux de rénovation sont entrepris dans la seconde moitié du XVIème siècle sous le règne d'Henri III , qui ordonne le captage des eaux. Mais c'est surtout sous les ordres de Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII, qu'est construit un nouvel établissement, le "Logis du Roy", de 1609 à 1626. Ce bâtiment abrite les thermes et le logement de l'Intendant des eaux. Les curistes logent le plus souvent dans le couvent des Capucins, qui se sont installés dans la ville en 1621. En 1644 Anne d'Autriche, épouse de Louis XIII, fonde l'Hôpital de la Charité pour accueillir les soldats invalides. Le directeur des thermes est un médecin de Moulins, Charles Delorme, qui est aussi le médecin du Roi. Il lance la station auprès de membres influents de la Cour et des milieux littéraires. On compte ainsi au nombre des curistes célèbres de l'époque Gaston d'Orléans lui-même, qui vient six fois en cure entre 1640 et 1649, Henriette d'Angleterre (nièce de Louis XIII et donc cousine de Louis XIV, mais aussi sa belle-soeur par son mariage avec Philippe d'Orléans), le Grand Condé, Scarron, Boileau, Fénelon, Mme de Sévigné, Mme de Montespan, qui y rend son dernier soupir en 1707, etc... C'est l'âge d'or de la station, qui est la plus réputée de France du Moyen-âge aux Temps Modernes. Après une éclipse lors de la Révolution, pendant laquelle les Capucins quittent leur couvent qui est vendu comme bien national, l'activité repart sous le Directoire grâce notamment à Talleyrand, qui viendra en cure pendant environ 30 ans, au début du XIXème siècle. En 1803 des travaux d'amélioration sont effectués au Logis du Roy. En 1810, sous le règne de Napoléon 1er, à la demande de l'État, on projette la construction d'un nouvel établissement thermal. Les bains accueillent alors environ 400 curistes. Un projet important est élaboré par la mairie en collaboration avec le ministère de l'Intérieur, mais il ne sera pas suivi d'effet. On se contente de nouveaux travaux au Logis du Roy en 1812. En 1824 Talleyrand fait racheter les terrains des Capucins et y fait aménager un parc et un premier Casino. Au cours du XIXème siècle de nombreux projets sont étudiés, mais ce n'est qu'en 1880 sous la IIIème République que le ministre du Commerce du président Jules Grévy valide la construction d'un nouvel établissement de bains, sous la direction de Charles Le Coeur. La construction s'étale de 1881 à 1885. Une gare est construite en 1887 et un nouveau Casino en 1889, année qui voit aussi la création d'un nouveau parc. Cette époque draine également son lot de célébrités, comme le Président Paul Doumer, la Reine Nathalie de Serbie, Camille Saint Saëns... Aujourd'hui les thermes sont classés aux Monuments Historiques, et la station accueille environ 4 300 curistes (contre 7 500 à Néris-les-Bains et 8 300 à Vichy).

Caractéristiques des eaux

La source, dite "Source des trois puits", est devenue depuis 1989 la "Source des trois puits est", suite à son recaptage après des contaminations bactériologiques décelées dans les années 60. L'eau jaillit à 55°C, et est refroidie à 36°C. Elle a un débit de 1 200 m3 par jour. C'est une eau de type chlorurée, sodique, bicarbonatée et sulfatée. Elle a des effets myorelaxants, sédatifs, anti-inflammatoires, antiseptiques et vasodilatateurs, et est indiquée principalement en rhumatologie et en gynécologie.

 

 

NÉRIS LES BAINS

 

Historique

Néris les Bains en tant que station thermale est connue dès l'époque gauloise. Elle doit son nom au dieu gaulois Nerios, et se nomme alors Neriomagos. Les Romains modernisent et développent la bourgade, latinisant son nom en Aquae Nerii, qui devient vraisemblablement la ville la plus importante du département de l'Allier aux Ier et IIème siècles de notre ère. Les Romains construisent des thermes de 80 mètres par 60, et développent un usage thérapeutique des eaux. Les fouilles ont révélé  la présence de plusieurs salles et piscines, d'une citerne, d'un aqueduc, d'une basilique, de villas, d'une nécropole etc... Au Moyen Age, l'activité thermale tombe en désuétude, mais à la Renaissance un usage domestique redémarre, dans ce qui subsistait encore des installations, seulement une fontaine d'eau froide et un bassin d'eau chaude. Marie Élisabeth de Favières, la veuve d'un seigneur, créé en 1724 un petit hôpital thermal. Lors du terrible tremblement de terre de Lisbonne en 1755, la grande source de Néris surgit soudain. C'est l'époque où Louis XV nomme un intendant des eaux, et les premiers curistes des Temps Modernes font leur apparition dans quelques hôtels, alimentés en eau thermale. On construit également un bain pour les pauvres. La station prend réellement son essor au XIXème siècle. Boisrot-Desservier est nommé inspecteur des eaux en 1812 et mène des recherches médicales sur les vertus des eaux. La construction de l'établissement thermal est autorisée par le préfet en 1819. Le cahier des charges de l'architecte est assez strict, et les travaux prennent du retard faute de moyens financiers. En 1826, la duchesse d'Angoulême pose la première pierre. Après plusieurs modifications, agrandissements et embellissements par les architectes successifs, l'établissement est enfin terminé en 1853. D'autres aménagements en lien avec les thermes ont également eu lieu : en 1819 les anciennes arènes sont transformées en parc d'agrément, et en 1827, un nouvel hôpital thermal, voulu par Boisrot-Desservier, est ouvert. Le bain des pauvres est également entièrement réhabilité en 1832. L'actuel Pavillon César, anciennement Petit Établissement, est construit sur son emplacement, et accueille les curistes, souvent hospitalisés, à des prix modérés, ainsi que les habitants de Néris gratuitement deux fois par semaine. Un riche habitant, Henri Régnier, embellit la station dans la seconde moitié du XIXème siècle, en développant un nouveau quartier sur les terres qu'ils possédait. En 1871, la route Montluçon-Gannat dessert Néris et également la gare voisine de Chamblet, qui, devant l'afflux de curistes, deviendra Chamblet-Néris en 1876. La ville se développe rapidement entre la fin du XIXème et le début du XXème siècle. On construit un casino-théâtre, on reconstruit l'hôpital thermal, et on édifie de nouvelles villas et lotissements. On compte une vingtaine d'hôtels en 1912. À la Belle Époque, l'essor de la station continue : une nouvelle voie ferrée est créée, un établissement de bains de première classe est construit en 1930 dans un style mauresque, on créé de nouveaux parcs, de nouveaux quartiers... Avec le déclin du thermalisme, la gare sera toutefois fermée aux voyageurs en 1939 et aux marchandises en 1969. Elle deviendra le Pavillon du Lac. L'activité thermale se maintient toutefois honorablement avec 7 500 curistes par an.

Caractéristiques des eaux

La source de Néris jaillit de 4 500 mètres de profondeur, à 53°C, avec un débit de 60 mètres cubes par heure. Ce sont des eaux de type chlorurées, bicarbonatées sodiques faibles, hyperthermales polymétalliques radioactives. De par leurs vertus sédatives et antalgiques, dues à leur forte teneur en lithium, elles sont recommandées dans le traitement des affections psychosomatiques, ainsi qu'en neurologie et en rhumatologie.

 

 

ÉVAUX LES BAINS

 

Historique

Évaux les Bains, dont le nom dérive du dieu gaulois Ivaos, a été occupée dès l'antiquité, où apparaît un "vicus" gallo-romain. La quarantaine de sources est exploitée dès la conquête romaine. On a retrouvé au XIXème siècle  les vestiges d'un établissement thermal antique daté de 40 avant J-C. Les romains ont arasé le terrain et creusé des puits verticaux afin de capter les sources. Une partie du complexe a malheureusement disparue lors des fouilles et de la construction du nouvel établissement thermal, mais on a découvert une cour centrale, une galerie couverte, et plusieurs piscines et baignoires. Lors du déclin de l'empire romain, l'exploitation des thermes semble avoir été abandonnée, mais le Vicus Evonensis a continué à être occupé. Au XVIIème siècle, les chanoines propriétaires des terrains aménagent dans les caves quelques bassins pour soigner les pauvres. Il faut attendre le XVIIIème siècle pour que des particuliers aménagent également des bassins dans leur cave, créant des ébauches d'établissements. Trois d'entre eux en deviennent propriétaires, et à la veille de la Révolution, le "Village des Bains", situé à environ 1 km au nord du centre-ville, se compose des "Bains d'en haut", des "Bains d'en bas" et des "Bains Desglaudes". Au XIXème siècle, profitant de l'intérêt croissant pour le thermalisme, une société d'exploitation des eaux est créée par des notables locaux. Un nouvel établissement thermal est construit sur l'emplacement des Bains d'en Bas, les deux autres bains étant détruits. L'arrivée du chemin de fer, reliant notamment Évaux à Paris via Montluçon, contribue à l'essor de la station. En 1854 la société est dissoute et les thermes rachetés par un certain Nicolas Picaud en 1861. En 1898, les thermes sont exploités par la Société anonyme des eaux thermales d'Évaux les Bains, qui agrandit et modernise l'établissement, en construisant en particulier l'aile nord. En 1914, la gestion est confiée à une nouvelle compagnie la Société thermale du centre de la France. De 1942 à 1944, l'établissement est réquisitionné par le régime de Pétain pour emprisonner opposants politiques et juifs. La commune rachète les thermes en 1975. L'actuel établissement est construit au début du XXIème siècle, ainsi qu'un casino. On compte environ 3 800 curistes par an dans la station (pour une population de seulement 1 900 habitants).

Caractéristiques des eaux

Deux sources d'eau jaillissant à 60°C sont actuellement exploitées, la source César et la source Rocher. Les eaux sont de type sulfatées sodiques, peu minéralisées et radioactives. Leurs propriétés anti-inflammatoires, sédatives et cicatrisantes font qu'elles sont indiquées en rhumatologie, phlébologie et gynécologie. Leur forte teneur en lithium leur confère aussi un pouvoir décontractant qui est également utilisé dans le traitement du stress.

 

 

BOURBON LANCY

 

 

 

 

 

 

 

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